Probably the only light moment in Victor Hugo’s The Last Day of a Condemned Man (Le Dernier Jour d’un Condamné):
[The guard] lowered his voice, and assumed an air of mystery, which was not in keeping with his stupid face.
“Yes, criminal, happy and lucky. You can make me all this. Listen. I am a poor gendarme. My duties are heavy, my pay is small; my horse is my own, and is the ruin of me. But to offset this I take shares in the lottery. One must have some business. Until now I have needed nothing in order to win except lucky numbers. I look everywhere for sure ones; but I always fall to one side. I place 76; it draws 77. In vain have I kept them; they do not come. A little patience, please; I am almost through. But here is a lucky chance for me. It seems—pardon me, criminal—that you are to die to-day. It is a well-known fact that these who die in this way see the lottery in advance. Promise me to come to-morrow evening,—what difference will it make to you?—and give me three numbers, three good ones. Hey? I am not afraid of ghosts, you may be sure. This is my address: Caserne Popincourt, staircase A, number 26, at the end of the corridor. You will recognize me, won’t you? Come this evening even, if it is more convenient for you.”
Il a baissé la voix et pris un air mystérieux, ce qui n’allait pas à sa figure idiote.
— Oui, criminel, oui bonheur, oui fortune. Tout cela me sera venu de vous. Voici. Je suis un pauvre gendarme. Le service est lourd, la paye est légère ; mon cheval est à moi et me ruine. Or, je mets à la loterie pour contre-balancer. Il faut bien avoir une industrie. Jusqu’ici il ne m’a manqué pour gagner que d’avoir de bons numéros. J’en cherche partout de sûrs ; je tombe toujours à côté. Je mets le 76 ; il sort le 77. J’ai beau les nourrir, ils ne viennent pas…
— Un peu de patience, s’il vous plaît ; je suis à la fin.
— Or, voici une belle occasion pour moi. Il paraît, pardon, criminel, que vous passez aujourd’hui. Il est certain que les morts qu’on fait périr comme cela voient la loterie d’avance. Promettez-moi de venir demain soir, qu’est-ce que cela vous fait ? me donner trois numéros, trois bons. Hein ? — Je n’ai pas peur des revenants, soyez tranquille. — Voici mon adresse : Caserne Popincourt, escalier A, n°26, au fond du corridor. Vous me reconnaîtrez bien, n’est-ce pas ? — Venez même ce soir, si cela vous est plus commode.