Car l’énergie, même dans les mauvaises passions, excite toujours en nous un étonnement et une espèce d’admiration involontaire

From Prosper Mérimée’s La Vénus d’Ille. The translation is my own and I hate the quality but some tones just don’t make it to English gracefully.

Mademoiselle de Puygarrig was eighteen. Her figure, supple and delicate, contrasted with the thick-boned build of her sturdy fiancé. She was not only beautiful, she was enticing. I admired the perfect naturalness of all her replies. And her air of goodness, which, however, was not free from a light tinge of mischief, recalled, despite myself, my host’s Venus. In this internal comparison, I wondered if the statue’s superiority of beauty did not come, in great part, from its tigress expression. For dynamism, even directed to the wrong desires, always excites in us an astonishment and a sort of involuntary admiration.

Mademoiselle de Puygarrig avait dix-huit ans; sa taille souple et délicate contrastait avec les formes osseuses de son robuste fiancé. Elle était non seulement belle, mais séduisante. J’admirais le naturel parfait de toutes ses réponses; et son air de bonté, qui pourtant n’était pas exempt d’une légère teinte de malice, me rappela, malgré moi, la Vénus de mon hôte. Dans cette comparaison que je fis en moi-même, je me demandais si la supériorité de beauté qu’il fallait bien accorder à la statue ne tenait pas, en grande partie, à son expression de tigresse; car l’énergie, même dans les mauvaises passions, excite toujours en nous un étonnement et une espèce d’admiration involontaire.

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